Les États-Unis promettent la prison aux immigrants qui ne s’enregistrent pas auprès de l’USCIS.

Le gouvernement américain a lancé un avertissement direct aux migrants : ceux qui ne s'enregistrent pas officiellement auprès des services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS) et ne se présentent pas à leur rendez-vous de biométrie pourraient être confrontés à des amendes, à des poursuites pénales et même à une peine d'emprisonnement.

Cette mesure fait partie du décret 14159, signé par le président Donald Trump le 20 janvier, intitulé « Protéger le peuple américain contre l'invasion ». Cette directive exige que le Département de la sécurité intérieure (DHS) applique strictement l'article 262 de la loi sur l'immigration et la nationalité (INA), qui exige l'enregistrement obligatoire de tous les ressortissants étrangers séjournant aux États-Unis pendant plus de 30 jours.

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Obligation de donner ses empreintes digitales, même pour les mineurs

Selon la réglementation, tous les migrants de plus de 14 ans qui ne se sont pas déjà enregistrés ou n'ont pas fourni leurs empreintes digitales lors de la demande de visa ou de l'entrée dans le pays doivent compléter ce processus.

Les parents ou tuteurs d’enfants de moins de 14 ans sont également responsables de l’inscription de leurs enfants. Et ceux qui atteignent l’âge de 14 ans doivent se réinscrire et faire prendre leurs empreintes digitales dans les 30 jours suivant leur anniversaire.

L'USCIS a expliqué qu'une fois la procédure terminée, le DHS délivrera un certificat officiel. Les personnes de plus de 18 ans doivent porter ce reçu en tout temps comme preuve qu'elles ont respecté la réglementation en vigueur.

Sanctions en cas de non-respect de l'enregistrement

« Ne pas le faire pourrait entraîner des sanctions pénales », a averti mardi l'USCIS sur son compte officiel sur le réseau social X. L'agence fédérale a clairement indiqué que ceux qui ignorent le rendez-vous ou ne fournissent pas leurs données biométriques peuvent être confrontés à des amendes, des délits ou une peine d'emprisonnement, en plus d'être soumis à une procédure d'expulsion.

Pour faciliter le processus, l'USCIS a développé le formulaire G-325R, conçu spécifiquement à cet effet. Le formulaire peut être rempli en ligne. L'agence enverra également aux migrants un rendez-vous pour faire prendre leurs empreintes digitales dans l'un des centres d'assistance aux demandes (ASC).

Ce n’est pas un avantage lié à l’immigration

Le gouvernement a précisé que ce processus n’accorde pas de statut légal, de permis de travail et ne représente pas un avantage en matière d’immigration. Il s'agit simplement de remplir l'obligation de s'enregistrer comme étranger dans le pays, ce que de nombreux migrants ignoraient jusqu'à présent.

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Cette politique a été présentée par l’administration Trump comme une étape clé pour « protéger la sécurité nationale ». « Après des années de chaos aux frontières, il s’agit d’un outil permettant d’identifier et de localiser ceux qui se trouvent illégalement dans notre pays. » C'est ce qu'a déclaré un porte-parole du département du Trésor, qui est chargé de coordonner le système de contrôle de l'immigration.

Les migrants avec CBP One également touchés

Parallèlement, le Département de la sécurité intérieure informe des milliers de personnes entrées aux États-Unis via l’application CBP One de l’annulation de leur permis de séjour.

Le gouvernement leur ordonne de quitter le pays immédiatement. Il leur indique également qu'ils doivent désormais s'auto-expulser à l'aide de l'application CBP Home. La version renommée de l'outil précédent.

« L'annulation de ces autorisations est une promesse tenue au peuple américain », a déclaré l'unité média du DHS, sans préciser combien de migrants ont reçu l'ordre de partir.

La situation génère une grande incertitude chez les immigrants. Ils sont désormais confrontés non seulement à la menace d’expulsion, mais également à d’éventuelles sanctions pénales s’ils ne s’enregistrent pas officiellement et ne soumettent pas leurs données biométriques dans le délai légal.

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