L’augmentation des refus de regroupement familial pour les Cubains ayant de la famille aux États-Unis fait la une des journaux ces derniers jours.
L'ambassade des États-Unis a refusé plusieurs demandes de regroupement familial de citoyens cubains, selon des plaintes recueillies par Telemundo 51.
Le dénominateur commun, selon les experts consultés, ne réside pas dans les crimes commis ou les affiliations avérées à des structures répressives, mais dans le fait d'avoir travaillé pour l'État cubain.
L'avocate spécialisée en immigration Joana Soler, du cabinet d'avocats de Miami du célèbre avocat Willy Allen, affirme avoir identifié au moins sept cas récents de Cubains dont les demandes de réunification ont été rejetées pour des raisons similaires. « Nous parlons de personnes qui étaient médecins, enseignants, infirmières... des travailleurs qui exerçaient simplement leur profession à Cuba », a souligné le spécialiste.
Selon l'avocat, les autorités d'immigration américaines interprètent ce type d'historique d'emploi - dans des institutions d'État telles que les ministères de la Santé ou de l'Éducation - comme une preuve de liens présumés avec le Parti communiste ou le gouvernement cubain.
Et même si cette hypothèse ne repose pas sur des preuves concrètes d’activisme politique, elle a été suffisante pour juger les requérants irrecevables.
Les Cubains dénoncent le refus de leurs demandes de regroupement familial
La situation a suscité l’indignation de nombreuses familles touchées, qui ont partagé leurs témoignages sur les réseaux sociaux. « Je suis citoyen américain, et mes parents se sont vu refuser la même réponse, demandant pardon pour une prétendue affiliation, simplement parce qu'ils sont médecins. Ce qui se passe est vraiment injuste », a écrit un utilisateur sur le profil de la journaliste Maylin Legañoa.
Une autre personne concernée, Y. de La Paz, a critiqué le retard et l’arbitraire du processus : « Pour la simple raison qu’ils travaillent dans une institution gouvernementale, on leur refuse… c’est très douloureux. »
Pour Soler, cette tendance va à l’encontre de l’esprit de justice qui est censé guider la politique d’immigration américaine. « Ces gens sont traités comme s'ils représentaient une menace, simplement parce qu'ils ont travaillé dans le système étatique de leur pays », a-t-il dénoncé.
Dans ce contexte, l’experte préconise une nouvelle stratégie : fournir des preuves démontrant que ses clients, bien qu’employés du secteur public, n’ont pas été activement impliqués dans la politique ou l’activisme idéologique. De toute évidence, l’objectif est de séparer la fonction de travail du supposé soutien au gouvernement cubain.
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commentaires 3
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Car ce n'est pascucEh bien, tout s'est mal passé.
Rien n’a été révélé, mais le seul intérêt que le gouvernement des États-Unis a toujours eu à l’égard de l’immigration cubaine dans ce pays est de l’utiliser comme fer de lance dans ses plans subversifs et dans sa politique intérieure. La Floride était un État pivot lors des élections, ce qui change à partir de ces élections lorsqu'elle passe dans le spectre républicain, de sorte que le vote cubain n'a plus aucune influence.